Manteau vert à capuche avec ceinture pour femme – Exploration

Genèse du manteau vert à capuche Exploration

Je pense que le meilleur moment dans l’année pour dessiner un manteau vert à capuche, c’est en novembre. Quand les journées se raccourcissent. Que le froid pointe son nez. Que le changement de saisons nous tourne la tête. Et, qu’on n’a plus qu’une seule envie, traîner en pyjama à l’intérieur de son antre et surtout, surtout, faire en sorte de ne pas être obligée de le quitter.

Ceci dit, ce manteau à capuche a été dessiné en février dernier. Certes, j’avais passé ma crise annuelle du changement de saison mais j’étais tout de même encore extrêmement noyée dans mon désir d’attraper la moindre miette de confort dans ces journées mouillées, tristes et geignardes.

J’ai donc pensé ce manteau femme en me posant quelques questions simples :

• Comment avoir l’air élégante et fraîche dans son manteau en fournissant l’effort syndical minimal ?
• Comment faire en sorte que la moindre goutte de pluie ne puisse me toucher la tête pendant mes rares sorties en hiver ?
• Comment ajouter un peu de bonheur mental et de créativité à ce quotidien objectivement morne ?

Les réponses à ces questions ne furent pas compliquées à trouver pour l’amoureuse des couleurs et des silhouettes à ceinture que je suis : j’allais dessiner un grand manteau confortable et chaud, qui offrirait les mêmes nuances de vert que la forêt, avec une broderie de l’entité à son centre et une belle ceinture bien serrée pour faire comme si chaque personne qui le porterait avait mis les 6 mois demandés par la société à se préparer.

La coupe de ce manteau femme vert à capuche

Si vous avez lu mon introduction, vous savez que le premier besoin à satisfaire a été celui du confort. Pour atteindre cet objectif, j’ai misé sur de grandes manches amples qui laisseront de la place pour vos couches de pull, chemises et vestes. Pour ne pas garder les manches grandes ouvertes et donner la voie libre au serpent du froid, vous découvrirez sur la fin de manches de ce manteau, une petite découpe élégante qui vient la serrer un peu plus près du poignet. Dès le dessus poitrine, ce manteau vert s’ouvre légèrement en évasé sur le bas et descend jusqu’en dessous de la ligne de grandes hanches sans entrave. Bien-sur, cette recherche de confort est complétée par la présence de deux grandes poches sur les côtés.

Le deuxième besoin à satisfaire était celui d’une élégance subtile et facile à atteindre : quel meilleur moyen d’atteindre l’élégance en notre ère que de rajouter une ceinture à une pièce ? La ceinture est l’accessoire ultime. Celle qui change la donne. D’un coup on passe de inconfortable avec soi à pleine d’assurance, de négligée à apprêtée, d’hésitante à en maîtrise de la situation. Il me fallait une ceinture pour ce manteau, j’ai mis une ceinture à ce manteau, dites bonjour à la nouvelle allure.

Pour la grande capuche chaude et confortable ajoutée à ce manteau vert, c’est beaucoup plus simple que cela. Il ne s’agissait pas d’un besoin mais d’une envie. J’ai toujours aimé les capuches. Je perds mes parapluies à la moindre occasion et détestent de manière générale m’encombrer du moindre objet à tenir à la main lorsque je quitte ma maison.

Enfin, pour les petits bonheurs qu’on ne se refuse pas dans ces mois froids et mouillés, j’ai choisi les nuances de verts. Vert comme un tapis de mousse, vert comme une forêt équatoriale profonde, vert comme un bois transpercé de lumière. Il me fallait de la couleur : juste ce qu’il faut pour rappeler que la nature reprendra vie et renaitra. Que pendant cette période, elle ne faisait que s’endormir pour un temps. J’espère que ces nuances de vert sur ce manteau vous séduiront.

Exploration : pourquoi ce manteau est fait pour une femme Kroskel et pourquoi fait-il partie de la collection Poché ?

Sur une note plus sérieuse, tout le concept autour de cette nouvelle collection Poché de Kroskel Origin repose sur la recherche de l’entité et sur son exploration une fois qu’on l’a trouvée. Il s’agit réellement d’une collection qui appelle chaque femme a trouvé le temps de se replier sur elle-même pour chercher en elle son identité et son désir premier.

C’est heureux et triste en même temps, un des avantages de cette ère dédiée au développement personnel est qu’il est beaucoup plus facile de toucher à ces notions d’identité propre. Mais une de ses conséquences, c’est cette sensation d’overdose lorsqu’on utilise ces mots. Comme si leur sur-utilisation avait rendu toute nouvelle manipulation / référence malaisante.

Pour servir sa mission, ce manteau a donc un tissu teinté avec un tampon de bois inspiré de l’entité. Au centre devant, distribuée de chaque côté de la fermeture et couvrant bien la moitié de la longueur du manteau, une entité est brodée. Elle est là pour accompagnée chaque femme dans son raccourci pour se retrouver. Dans les rues, dans les transports, dans un marché bondé, dans une foire, si vous vous sentez perdue, il vous suffira de passer doucement les doigts sur cette broderie pour vous reconnecter à votre identité propre.

C’est utopique. Bien-sûr ! Il s’agit plus d’une invitation à vous lancer dans ce chemin merveilleux et encombré vers la connaissance de soi et cette pièce, chaque jour, saura vous y accompagner.